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  • Photo du rédacteurlabeille57

Mont Perdu et Ordessa...3 jours de randonnée...

Dernière mise à jour : 8 août 2021


Le but de la randonnée est d'aller parcourir la "Vire aux Fleurs", sentier d'environ 4 km situé en haut d'une falaise surplombant le canyon d'Ordessa (la fin de la vire est visible sur la photo ci-dessous en haut de la falaise de gauche)...le fond du canyon est 1000 m plus bas. Sans être difficile, le sentier nécessite de l'attention et surtout pas d'appréhension du vide...chute interdite!


Le but de la randonnée est de parcourir la "Vire aux Fleurs", longue de près de 4 km, qui parcours le haut de la falaise à gauche de la photo en haut. Le fond du canyon est 1000 m plus bas. Jamais très difficile, le sentier nécessite de l'attention...chute interdite.

Nous sommes partis de Gavarnie ( trace rouge) . Après avoir pénétré le fond du cirque, le sentier dit de "l'échelle des Sarradets" mène en 1200 m de dénivelé au premier bivouac sous la brèche de Roland. Le lendemain (trace bleu foncé), après avoir franchi la brèche, nous avons rejoint la "Faja de las Florès" ( tout en bas de la carte) après quelques soucis d'orientation, pour bivouaquer en fin de journée à Aguas Tuertas .

Le troisième jour (trace bleu clair), retour à Gavarnie...parcours d'une autre vire plus sauvage, plus aérienne mais plus courte, la "Faja de Escuzana", 3 cols et une très longue descente.



Partis de Gavarnie, nous pénétrons le cirque et montons lentement vers" l'échelle des Sarradets"...le vide se creuse...


Le fait d'avoir jadis fait de l'escalade, nous permet d'être à l'aise dans ce sentier où il faut "mettre les mains"!

Nous arrivons au bivouac, sous la Brèche de Roland, un peu en contrebas du refuge des Sarradets qui est fermé, car en travaux après avoir été endommagé par une avalanche l'hiver dernier. Peu importe, nous n'avions de toutes façons pas l'intention de dormir dans cette "verrue" dans ce paysage incroyable.

Le jour se lève sur le bivouac.

Et nous partons franchir la Brèche de Roland...40 m de large, 70 de haut...l'histoire dit qu'elle est apparue suite à un coup d'épée de Roland qui tentait de détruire Durandal après la bataille de Roncevaux...

...pour basculer en Espagne, dans le parc du Mont Perdu et d'Ordessa, en direction du canyon d'Ordessa, tout au fond la bas....on va descendre là...

L'autre côté de la brèche, l'ambiance change...les randonneurs montés le matin s'arrêtent, la solitude s'installe.

La brèche s'éloigne...pour descendre là dedans, il a fallu réviser un peu les notions d'orientation (ça ne s'arrangera pas par la suite!). Il n'y a le plus souvent aucun sentier et on a l'impression que tous les types qui se sont paumés, ont construit des cairns! souvent ils ne mènent à rien il faut rebrousser chemin!

Donc première leçon de la journée: ne suivre les cairns que si on est sûr de l'endroit où on est !...

Petit contrôle de l'altimètre afin de ne pas rater l'entrée de la vire où il y a forcément un sentier...ce qui n'était pas une évidence jusque là...

C'est là...au fond le canyon d'Ordesa, à droite, cette entaille horizontale dans la falaise...le sentier!

La "Faja de las Flores", la vire des fleurs, fait presque 4 km...nous avons mis beaucoup de temps à la parcourir...arrêt toutes les 5 minutes pour admirer cet incroyable paysage...


La fin de la vire...nous arrivons en fin d'après midi à Aguas Tuertas, un replat où nous allons installer le bivouac...nous sommes seuls...enfin presque....


Cherchez la tente...!

Quelques images aux alentours du bivouac...avec un dernier regard sur la vire

Le lendemain, le temps n'est plus aussi beau...il bruine un peu de temps en temps, puis de belles éclaircies apparaissent....heureusement, car le "sentier" est toujours aussi évident !


Nous arrivons au col de Mondarruego (2740)d'ou, après une petite descente, nous entrons sur la deuxième vire, la Faja de Escuzana, moins longue, plus sauvage, plus exposée...



La vire se termine, il nous reste deux cols à franchir, où pour le premier nous allons mettre un temps fou à trouver le passage dans une barre rocheuse. Le paysage reste grandiose

Au col de Boucharo nous retrouvons la "civilisation" (un parking n'est pas très loin) et il ne nous reste plus qu'à descendre sur Gavarnie, après une très longue et usante descente, ou nous arrivons en début de soirée.


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